vendredi 23 septembre 2011

Brassens et les indignés

Indignons-nous, folleville. Sauf à passer pour un blaireau réactionnaire, cynique et sans coeur, il faut s'in-di-gner, sur le mode d'un slogan publicitaire qui fit jadis la fortune d'une marque d'eau minérale, le tout en musique.
Cela n'a sans rien à voir, mais hier soir dans le huis-clos de ma voiture, en écoutant Brassens, j'ai entendu ce vers de l'une de ses chansons "posthumes" (Tant qu'il y a des Pyrénées) : 
          S'engager par le mot,
          Trois couplets, un refrain,
          Par le biais du micro,
          Ca se fait sur une jambe
          Et ça n'engage à rien,
          Et peut rapporter gros (bis)...
Mais je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça...

jeudi 8 septembre 2011

Panthéon décousu

La rubrique Livres du Nouvel-Obs de cette semaine repose sur le "best-off" de Frédéric Beigbeder, "le XXème siècle en 100 livres".
Ignorons la sélection de FB, sachons simplement pour apprécier le sérieux de cet exercice convenu qu'il y manque par exemple Aragon, Bernanos, Céline, Faulkner, Giono, Gracq, Morand, Proust, Soljenitsyne...
Peu importe, sur 3 pages d'autres confrères disgressent doctement et critiquent sans ardeur. Même Pierre Jourde semble bien amorphe et n'empêche l'appel du vide.
Heureusement, si on tourne la page, Sollers fait revivre Claude Simon.