Ainsi donc, après notre national ex-président de la République Nicolas Sarkosy, c'est au tour de l'ancien président brésilien Jair Bolsonaro d'être écroué. Nonobstant que le nôtre, de président emprisonné a été libéré au bout de vingt jours, on se dit qu'il aurait pu y avoir, entre ces deux là, une intéressante correspondance entre détenus de haut vol. Mais la justice française n'en a pas vu l'opportunité.
La chose littéraire n'y a rien perdu, sans doute. Je ne m'illusionne pas sur la plume du brésilien. Pourtant notre ancien chef de l'Etat a mis à profit ces trois semaines d'empêchement pour écrire, tel Monte-Cristo sous la plume de Dumas, son Journal d'un prisonnier, annoncé à plus de trois cent pages. Pour quelqu'un qui a toujours fait rigoler quand il s'est piqué de littérature (les Roujon-Machart, Roland Barthez, etc...) on en est bluffé. J'en connais qui suent sang et eau pendant deux ans pour finaliser deux cent pages ; il est vrai qu'ils ne sont pas ancien président, ni emprisonnés. Et si l'intéressé devait retourner un jour en cellule pour quelque temps,, nul doute que c'est une véritable encyclopédie qui verrait le jour...
En attendant, on peut déjà annoncer un succès de librairie, qui lui payera les yaourts. Reste que cela n'effacera pas l'impression de vent mauvais qui plane sur le monde.
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