vendredi 10 mai 2024

De Pivot à Apostrofes...

 Pivot, bien sûr, dont on ne pouvait passer le trépas sous silence. Maintenant que les thuriféraires se sont tus, on n'ajoutera pas d'éloge supplémentaire, fut-il mérité, car tout a été dit. Bernard Pivot était un personnage français, donc populaire : les Verts, le Beaujolais, la dictée montraient une star restée simple ; les livres en faisaient un intello. Deux images que la France aime bien. Etait-il un critique débonnaire, ou un présentateur de télé cultivé ? sans doute les deux. Il ne bouscula pas grand-chose de l'ordre établi, mais intéressa 4 millions de téléspectateurs à la production littéraire. Et puis il y eut Soljenitsine, Nabokov, Bukovski... 

Certes c'était, du moins à ses débuts, l'époque des Chancel, Decaux et quelques autres. Pourtant, c'est depuis la fin d'Apostrophes qu'on le regrette, quand les audiences cumulées de ses "successeurs" (on peine à écrire ce mot) culminent à une audience dix fois moindre. Et parce que nous en sommes rendus à l'Apostrofes du sketch des Inconnus, que l'on retrouvera avec plaisir sur la toile... Mais comme il devient de plus en plus mal vu de dire que c'était mieux avant, nous allons en rester là.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire