lundi 28 juillet 2014

Culs et chemises

Lectures estivales sous le sceau de la flemme : le Nouvel Obs du 24 Juillet. Egal à lui-même : intéressant, et les habituels clichés comme ligne éditoriale, avec les copinages comme supplétifs.
Page 66 : Dominique Fernandez, qui n'est pas sans talent ni finesse, évoque un "subversif Maupassant". Intéressant, si ce n'était pour conclure que Maupassant ne devait son talent et sa verve qu'à son homosexualité refoulée... Ben voyons. On a beau s'y attendre, ça assoit toujours.
Page suivante : un entrefilet sur le dernier roman de Bernard Thomasson, généralement connu pour ses prestations météorologiques, et ses "personnages attachants", à savoir un jeune black joggeur et une serveuse de Mac Do... et "une petite dose de bons sentiments ne fait pas de mal". On sent affleurer le génie. Rappellera-t-on qu'on n'a jamais fait de bonne littérature avec de bons sentiments ?
Sur la même page, l'inénarrable Sophie Delassein critique (favorablement) un ouvrage consacré à son ami Renaud... Quelle surprise !
Page 72 : un article sur Larry Wachowski, dont la clé de l’œuvre cinématographique tiendrait à son changement de sexe.
Un peu plus loin : 4 pages sur Yves Saint-Laurent. Classique.
A noter que l'article de fond (?) est consacré à l'auteur de "Game of Thrones".
La flemme est un fléau largement partagé.

samedi 19 juillet 2014

Monteils un autre regard, c'est 2014

L'édition 2014 de l'exposition multiculturelle "Monteils, un autre regard"  se tient à Monteils (Tarn-et-Garonne) du 18 au 25 Juillet. Une bonne affluence assistait au vernissage du vendredi soir.
L'invité d'honneur en est le graffeur Julien Avignon.
Les autres participants :
          - Didier Binoist, ferronnier d'art
          - Monique Ghiretti, plasticienne
          - Anne-Marie Rantet Poux, photographe
          - Josiane Dubor, aquarelliste
          - Camille Marceau, plasticienne (et les enfants de l'école)
et bien sûr votre serviteur : Michel Poux, écrivain !

mercredi 2 juillet 2014

Rentrée, le retour

Ma langueur sur ce blog et ma faible productivité tiennent davantage à ma santé qu'à une torpeur estivale pas encore de mise ; j'ai toutefois capté une dépêche AFP sobrement intitulée "Une rentrée littéraire 5 étoiles". Même si je ne nourris guère d'illusion sur la grandeur littéraire des rentrées, je me suis pris à espérer.
Quelque lignes plus loin l'enthousiasme se tempère. Je suis très conscient que la littérature grand public a ses impératifs de marketing, qu'elle concourt à la production d'ouvrages de qualité supérieure mais plus difficiles à vendre, que le livre ne se corrompt pas dans le loisir, qu'il en faut pour tous les goûts, que...
Pourtant la récolte s'annonce maigre. Laissons de côté Nothom et Beigbeder, traditionnellement évitables, mais on n'échappe pas à Olivier Adam, David Foenkinos, Emmanuel Carrère, Alice Ferney, Laurent Mauvignier... Certes, certains de ces auteurs ne sont pas sans intérêt (Mauvignier, Ferney), et Carrère vaut mieux que certains exercices d'autofiction qu'il nous a infligé. Mais on patauge encore et toujours dans l'éternel politiquement correct de ce début de siècle, sur ces thèmes écolo-socio-dépressifs dont les recettes plaisent tant mais dont on du mal à imaginer ce qu'il en restera une fois la mode passée, c'est-à-dire très bientôt...
Après tout, certains sont devenus prix Nobel avec cela, alors...