jeudi 26 septembre 2013

Déjà parus...

Avant d'aller plus loin sur mes parutions à venir, un rappel des ouvrages déjà parus :

. Chez l'Harmattan en 2011 :
                              Aveyron Croatie, la nuit, 192 p. 18 euros

. Chez Elytis de 2002 à 2012 :
                             2012 : Passeport pour le Pays de Cocagne (photos de AM Rantet-Poux), 96 p. 9 euros
                             2007 : Histoires peu ordinaires à Toulouse, 124 p. 13.50 euros
                             2006 : Histoires peu ordinaires au Cap-Ferret, 124 p. 13.50 euros
                             2005 : Week-end à Schizoland, 156 p. 16 euros
                             2002 : La branloire pérenne, 224 p. 16.80 euros.

Disponible dans toutes les librairies, chez les éditeurs (elytis-edition.com et editions-harmattan.fr) ou chez l'auteur (pouxmichel@neuf.fr).

mardi 24 septembre 2013

Iain Pears, un cran au-dessus

C'est ainsi, mes lectures d'été se sont faites en septembre... Dont notamment le dernier des romans "historiques" de Iain Pears, "La chute de John Stone" (Belfond 2009). J'avais découvert cet auteur en 1997 lors de la parution du Cercle de la croix, prouesse de culture et de virtuosité littéraire. Trois ans plus tard, Le songe de Scipion, quoique moins brillant, confirmait le talent et la hauteur de vue de Pears.
Je fus un peu déçu par la suite quand je découvris les romans "policiers", parus antérieurement, originaux et agréables mais plus classiques sur le plan littéraire et au souffle plus court.
Et j'ai donc retrouvé avec La chute de John Stone le Pears virevoltant, capable, comme dans Le cercle de la croix, de faire raconter trois ou quatre fois la même histoire par des personnages différents, autour d'une solide érudition philosophique et historique.
Bref un livre de loisir, mais d'une solide performance et de bonne tenue en dépit d'un final un peu capillotracté, et un bon moment de plaisir loin de toute vulgarité.

mardi 10 septembre 2013

Aveyron Croatie, la nuit... et 70 ans

Dans quelques jours, on commémorera à Villefranche de Rouergue le 70ème anniversaire de la rebellion croate, quand la nuit de la révolte tomba sur la ville, et que le manteau de l'Histoire enveloppa d'un voile opaque les histoires, avec un petit h, de ces hommes pris dans une tourmente qui les dépassait, et dont certains essayèrent de sortir pendant cette nuit du 17 septembre 1943.
J'ai eu l'occasion, dans mon ouvrage "Aveyron Croatie, la nuit" (L'Harmattan 2011) de relater ce que fut cette nuit ; au delà du fait historique (mon roman n'est pas un roman historique), j'ai essayer de montrer l'instrumentalisation des petits, capables de grandes choses, par les grands, susceptibles de faire des choses petites, en attendant que l'Histoire ne décerne les médailles du Bien et du Mal, selon les critères du vainqueur.
Les bruits de bottes que j'entends résonner ces jours-ci me font craindre de ne pas m'être trompé...

lundi 2 septembre 2013

Rentrée sur la cour

Et vint la rentrée, selon l'imparable logique et l'immuable rituel. Et donc la rentrée dite littéraire.
Mais rentrée devrait signifier que l'on rentre dans quelque chose : c'est vrai si l'on se réfère au calendrier ou à l'année, beaucoup moins si l'on espère que ladite rentrée conduit vers du sens ou de la matière.
L'ambiance éditoriale elle-même est morose ; quelques têtes reviennent ça et là dans les pages culturelles, au gré de la notoriété déjà acquise des auteurs, ou au gré de leur pouvoir socio-professionnel. On renvoie des ascenseurs, on parie sur des fonctions en ville.
Mais rien qui se dessine avec consistance. Et les contenus sont de plus en plus fugaces, branchés sur l'air du moment, sur l'émotion à la mode ou le narcissisme dévorant.
Que l'on se rassure face à mes aigreurs : mes informations ne sont pas exhaustives, et je sais bien qu'il y a des talents à découvrir ici ou là. Reste à les trouver, et reste surtout à comprendre pourquoi le monde présent se prête si peu à la Littérature. Comme s'il n'appartenait plus à la marche des hommes, ou comme si ceux-ci ne savaient où aller.