mardi 13 décembre 2011

Dédicaces

Mille et une excuses pour mon manque d'assiduité, mais les contraintes de la promotion ont tendance à me tenir éloigné des claviers...
Je ne reviens que pour témoigner de l'excellent accueil reçu par "Aveyron Croatie, la nuit", que ce soit auprès des lecteurs rencontrés, de la presse ou des institutions... ce qui laisse augurer de futurs évènements autour du titre. J'y reviendrai.
D'ici là, on prendra bonne note des dédicaces d'ores et déjà programmées :
         - Villefranche de Rouergue, (Aveyron), Librairie Barthe, samedi 17 décembre
         - Montauban (Tarn et Garonne), Cultura, dimanche 18 décembre
         - Caussade (Tarn et Garonne), Maison de la Presse, lundi 19 décembre
A bientôt...

lundi 28 novembre 2011

Le sens d'un titre

Pourquoi ce titre ? question rituelle qui, depuis La branloire pérenne, accueille avec constance la sortie de mes romans...
Pourquoi Aveyron Croatie, la nuit ?
Aveyron Croatie, parce que c'est la rencontre hautement improbable de deux régions que rien ne prédestinait à se télescoper dans l'histoire...
La nuit : parce que nous sommes ici au coeur des ténèbres ; les ténèbres qui planent sur le drame de la révolte et de sa féroce répression, et ceux qui empêchent d'y voir dans l'avancée des hommes...
C'est le thème du roman : l'histoire en temps réel se fait tâtonnante, chacun navigue à vue, et c'est l'Histoire majuscule qui décidera a posteriori de la valeur des actes...
... et qui décernera les médailles et l'opprobe.

mardi 22 novembre 2011

Aveyron Croatie, la nuit ; pour comprendre.

Aveyron Croatie, la nuit n'est pas un roman historique, ou du moins mon propos n'est pas celui d'un historien. Il se veut plutôt un roman contemporain, portant un regard d'aujourd'hui, et sans doute de tous les temps, sur les instruments de l'Histoire.
La révolte croate de Villefranche illustre, dans son ambigüité historique (l'instrumentalisation, par ceux que l'Histoire honorera, de ceux qui servent de matière première) l'incertitude de la valeur des gestes et des actes au regard de cette Histoire. Troubles sont les motivations des jeunes croates, troubles sont celles des "politiques" de Londres, troubles celles de Tito dans l'après-guerre.
A l'inverse, ce sont les petits et les sans-grade qui, confrontés à des enjeux humains, s'honorent de leurs actes ; les paysans qui sauvent des soldats allemands (des territoriaux, il est vrai), les soldats allemands (idem) qui reconnaissent l'échange de nostalgies avec ces paysans... sont tout simplement des hommes qui oublient un instant le rôle qu'ils devraient tenir.
Je rappelle que ces faits sont authentiques, et circonscrits en quelques kilomètres.
Malheureusement, et je vous renvoie là au roman, tout cela génère souvent du tragique.
D'où le titre du livre. J'y reviendrai.

jeudi 17 novembre 2011

Il est paru !!!

Aveyron Croatie, la nuit
                                                                                                                      

Villefranche-de-Rouergue (Aveyron), septembre 1943. Pendant qu’un jeune homme parisien découvre la campagne, deux jeunes Croates, Hanko et Bogdan, enrôlés de force dans la Division SS Handschar, apprennent l’horreur de leur condition. Le 17 septembre, la révolte éclate, désespérée et mystérieuse, qui fait de Villefranche, le temps de quelques heures, la première ville française libérée. Puis tout s’écroule, la répression nazie finit dans un bain de sang.
Que s’est-il passé ? Echec ? Manipulation ? Trahison ?
Soixante ans plus tard, Sylvain s’installe près de là, à la recherche de ses racines, pour comprendre la guerre qui a massacré sa famille.
Au fur et à mesure que s’éclaire l’envers de la révolte, il va peu à peu retrouver ces temps, croiser la route des deux jeunes Croates, approcher la guerre chez les humbles, avant que l’Histoire ne décerne les médailles.
Nourri d’actes et de faits authentiques, ce roman contemporain oscille entre le thriller et l’Histoire, entre l’ombre de la guerre et la lumière de cette terre.
L’auteur : Michel Poux est né en Rouergue en 1957, de racines paysannes. Il est aujourd’hui consultant en management. Aveyron Croatie, la nuit est son cinquième ouvrage, après La branloire pérenne (Elytis 2002), Week-end à Schizoland (Elytis 2005), Histoires peu ordinaires au Cap-Ferret (Elytis 2006) et Histoires peu ordinaires à Toulouse (Elytis 2008).

jeudi 10 novembre 2011

Vive la discrimination !

Notre société aime bien le mélange, la transparence et l'uniformité, vous le saviez. Et donc pourfend toute forme de discrimination.
Entendons-nous, si ladite discrimination vise à sanctionner quelqu'un au titre de ses origines, de sa race ou de sa couleur, nul esprit sensé ne saurait la défendre.
Seulement, comme affirmait Camus, à mal nommer les choses on ajoute au malheur du monde.
Discriminer signifie très précisément une fonction beaucoup plus positive, à savoir faire la part des choses, et des individualités donc, et distinguer l'originalité. Situer les capacités discriminatoires de quelqu'un, dans une évaluation professionnelle, c'est apprécier les possibilités du candidat à faire la part entre l'essentiel et l'accessoire, à mettre en oeuvre une finesse d'analyse et de jugement. C'est-à-dire à raisonner et non à résonner... donc à faire preuve d'esprit critique.
On a malheureusement vu des associations communautaristes demander que, dans les examens ou les concours, les questions de culture générale ne soient pas discriminatoires et n'attentent pas à l'inculture supposée des candidats issus de la diversité...
Au lieu d'opposer diversité et discrimination, deux mots finalement très proches sur un plan sémantique, essayons de faire confiance... La sortie des contradictions se fait toujours par le haut.

jeudi 13 octobre 2011

Déjà parus... avant le prochain, et...

Avant d'aller plus loin sur mes (proches) parutions à venir, un rappel des "déjà parus", chez Elytis depuis 2002 :
Voir ci-dessous les billets des 31/03, 05/04, 12/04,21/04, etc...

     . 2007 : Histoires peu ordinaires à Toulouse, 124 pages, 13.50 euros
     . 2006 : Histoires peu ordinaires au Cap Ferret, 124 pages, 13.50 euros
     . 2005 : Week-end à Schizoland, 156 pages, 16.00 euros
     . 2002 : La branloire pérenne, 224 pages, 16.80 euros.

Disponibles dans toutes les librairies, chez l'éditeur (elytis-edition.com) ou chez l'auteur (pouxmichel@neuf.fr ou message dans les commentaires ci-dessous).
J'évoquerais très bientôt "Aveyron Croatie, la nuit" (en fabrication) chez l'Harmattan... et une surprise pour Juin 2012.

vendredi 23 septembre 2011

Brassens et les indignés

Indignons-nous, folleville. Sauf à passer pour un blaireau réactionnaire, cynique et sans coeur, il faut s'in-di-gner, sur le mode d'un slogan publicitaire qui fit jadis la fortune d'une marque d'eau minérale, le tout en musique.
Cela n'a sans rien à voir, mais hier soir dans le huis-clos de ma voiture, en écoutant Brassens, j'ai entendu ce vers de l'une de ses chansons "posthumes" (Tant qu'il y a des Pyrénées) : 
          S'engager par le mot,
          Trois couplets, un refrain,
          Par le biais du micro,
          Ca se fait sur une jambe
          Et ça n'engage à rien,
          Et peut rapporter gros (bis)...
Mais je ne sais pas pourquoi je vous raconte tout ça...

jeudi 8 septembre 2011

Panthéon décousu

La rubrique Livres du Nouvel-Obs de cette semaine repose sur le "best-off" de Frédéric Beigbeder, "le XXème siècle en 100 livres".
Ignorons la sélection de FB, sachons simplement pour apprécier le sérieux de cet exercice convenu qu'il y manque par exemple Aragon, Bernanos, Céline, Faulkner, Giono, Gracq, Morand, Proust, Soljenitsyne...
Peu importe, sur 3 pages d'autres confrères disgressent doctement et critiquent sans ardeur. Même Pierre Jourde semble bien amorphe et n'empêche l'appel du vide.
Heureusement, si on tourne la page, Sollers fait revivre Claude Simon.

jeudi 4 août 2011

Hölderlin et les indignés

Comme chez vous sans doute, arrivent dans ma boite mail de ces diaporamas sirupeux pour lobotomisés que s'envoient tous les déprimés de la planète : de belles images photochopées on ne sait où qui concluent invariablement à ce que le bonheur est en vous, mais que vous ne savez pas le voir. Ces icônes, en général élaborées par des sectes, n'ont rien de la libération freudienne : elles captent le quidam par là où il est vulnérable (sa souffrance) et l'amènent inexorablement à un constat d'échec (pas de rupture avec la névrose) et donc de culpabilité. Il est alors mûr pour les gourous de tout poil.
Dans le même temps, non loin de là, on s'indigne un peu partout, en groupe, en ligue, en procession, comme le revendiquait Ferrat. C'est mieux qu'en sectes, en messes, en ablutions. L'efficacité est la même.
Pour tous ceux qui manqueraient d'objectif ou de panache, il me revient ici un vers, récemment découvert, de Hölderlin : "Un jour, un seul, j'aurai vécu ce que vivent les dieux... Il n'en fallait pas davantage".

samedi 23 juillet 2011

Le retour de l'épervier

Les éditions Omnibus publient "Les Années sauvages", un recueil de cinq romans de Jean Carrière, de ceux qui suivirent l'Epervier de Maheux.
J'ai longtemps cherché ce qui fut le Prix Goncourt 1972, avant de le trouver il y a un an chez un bouquiniste des quais de Seine. Devenu introuvable ce livre qui connut pourtant un immense succès (2 millions d'exemplaires, pour prendre une aune de nos jours) valut à Jean Carrière (cet "exagéré sentimental") une terrible décompression, et la dépression qui s'en suivit fut une horreur. Pas comme celle, par exemple, qui valut un autre Goncourt, plus récent, à un belge désormais académicien. Quoi qu'il en soit, l'évolution éditoriale fit que le talent du cévenol ne retrouva jamais la voie du succès.
Si j'évoque ici Jean Carrière, c'est qu'il y avait en lui ce souffle puissant et spirituel, ce sens de la terre et des hommes que je n'ai connu que chez Giono. C'est aussi pour mesurer ce qui sépare un Goncourt 1972 d'un Goncourt d'aujourd'hui.
Sic transit gloria mundi.

lundi 4 juillet 2011

Déjà parus...

Avant d'aller plus loin sur mes (proches) parutions à venir, un rappel des "déjà parus", chez Elytis depuis 2002 :
Voir ci-dessous les billets des 31/03, 05/04, 12/04,21/04...

     . 2007 : Histoires peu ordinaires à Toulouse, 124 pages, 13.50 euros
     . 2006 : Histoires peu ordinaires au Cap Ferret, 124 pages, 13.50 euros
     . 2005 : Week-end à Schizoland, 156 pages, 16.00 euros
     . 2002 : La branloire pérenne, 224 pages, 16.80 euros.

Disponibles dans toutes les librairies, chez l'éditeur (elytis-edition.com) ou chez l'auteur (pouxmichel@neuf.fr ou message dans les commentaires ci-dessous).
J'évoquerais très bientôt le cinquième titre (en fabrication...).

vendredi 1 juillet 2011

Pour Céline

Vu et entendu hier soir, sur la chaine Histoire, une soirée spéciale Louis-Ferdinand Céline. Je dis bien vu et entendu, car c'est la première fois que j'entends des textes de l'auteur, et j'avoue une découverte : les phrases de Céline ont un son et une musique. Non seulement il explosé la langue mais il a donné son rythme.
Extraits de films d'il y a 40 ans ou plus (Polac, de Roux, Dumayet, Barjavel, Pauwels, Michel Simon...), d'un temps où il fallait fumer face à la caméra, où l'Audimat n'existait pas, où l'exigence à la télévision ne rebutait pas.
Et ce bonhomme, que l'on voulait affreux (voir notre billet du 15 Mai), à la voix si douce, au propos si noir et si perspicace, qui serait tellement nécessaire aujourd'hui face à la vacuité politiquement correcte... "Tous les impuissants regorgent d'idées", assène t-il. Certes.
On peut reprocher bien des choses à ce médecin obsédé par le microbe, hygiéniste et buveur d'eau, volontiers morbide et masochiste ; on pourrait objecter à contrario qu'il fut obsédé par la souffrance humaine, qu'il la pourchassa au fond de la banlieue, pour l'y soigner gratuitement et y chercher quelque espoir en l'humanité. Pour le reste, il est un homme de son temps, y compris et surtout dans ses maladresses, qui éructa plus fort que les autres (ou avec davantage de talent), à ceci près que lui ne collabora pas.
Pour complexe et nihiliste qu'il fût, l'homme, parfois pas plus sympathique que ses pamphlets, s'efface derrière un tel génie littéraire ; que ses contempteurs continuent à cracher sur le doigt, le poète Bardamu montre encore la lune...

mardi 28 juin 2011

Plumes au bordel

Le dernier Nouvel Obs, dans son supplément télé, découvre, sur une pleine page, un nouveau talent littéraire. Bonne nouvelle, disons-nous, pourtant la demoiselle (je suis sûrement flatteur) a un air de déjà vue. Bon sang mais c'est bien sûr, voilà 15 ans bien sonnés qu'on la voit sur nos écrans, d'où le (bon) titre du papier : l'image ou la plume.
Et la journaliste (celle qui fait l'article) de s'esbaudir devant la journaliste (celle de l'écran, dont on nous dit qu'elle a écrit le livre). Pas bien nouveau tout ça, objectez-vous ; certes, mais là c'est du sérieux et de l'honnête. "A 10 ans, je voulais déjà être écrivain" : si ça c'est pas un signe... Et sa consœur d'attester : "Un ovni littéraire qu'aucun nègre au monde n'aurait pu écrire". Bigre... Pas gentil pour nombre de mes confrères affamés. Mais pourquoi diable parler de nègre ?
Et puis bien sûr, l'impétrante, il y a un an et demi, "a pris un virage". Après tout, ce ne serait pas le premier livre à effet psychothérapeutique. Ah mais, pas que : c'est "l'aboutissement d'une conviction viscérale", "le triomphe de la maturité", "un instinct animal"... et ce thème original de "femme aimée, trompée, violentée... Des vérités crues, des émotions brutes."
Et tout à l'avenant. Et de préciser bien sûr qu'elle a exigé qu'il n'y ait pas sa photo sur la couverture, pas de presse people pour la promo... puis elle enchaine sur sa nouvelle émission quotidienne.
Tout cela a t-il tant d'importance ? Bien sûr que non, et on n'apprend ici rien qu'on ne sache déjà à satiété. Par ailleurs, je n'ai rien contre cette charmante personne, qui n'a peut-être pas que des mauvaises raisons pour sortir ce livre. Disons simplement que l'ensemble de ses œuvres peut laisser sceptique le plus complaisant (en un seul mot), et que présenter la météo est ce qu'elle a fait de moins vulgaire. Mais que le Nouvel Obs et sa plumitive donnent avec tant d'ardeur dans ce genre de promo mascarade m'émeut un peu plus.
Je ne citerai donc pas le nom de la signataire du livre.
Je ne citerai pas non plus toutes ses relations.
Je ne citerai donc pas le nom de l'éditeur. Qu'on sache simplement qu'il active, à côté d'un nom très respectable, un département de communication d'entreprise (en clair des livres payés par le client pour vanter les mérites de celui-ci.)
Tout cela donne bien du talent littéraire.

jeudi 16 juin 2011

Eco en son cimetière

Un livre d' Umberto Eco est toujours un moment rare. Paru récemment, le Cimetière de Prague (Grasset) continue l’œuvre. Et, indépendamment de sa dimension littéraire, il situe quelques manies de l'époque en matière de police morale (anciennement politique).
Ce livre, sorte de feuilleton érudit et romanesque selon la patte du maitre, nous conte les méfaits dans l'Europe de la deuxième moitié du XIXème siècle d'un faussaire vaguement schizophrène mais clairement antisémite et anti-maçonnique, lié notamment à l'affaire Dreyfus ou aux protocoles des Sages de Sion.
Eco situe cela dans la tradition historique du faux document et du"complot", tellement nécessaire... Mais bien sûr on se vautre, à la lecture, dans la tradition antisémite, de droite ou de gauche, et dans le délire qui fait que les Protocoles des Sages de Sion n'ont connu autant de succès qu'une fois établis comme faux...
On l'aura compris, c'est là que les bonnes âmes interviennent : l'ouvrage, qui énonce toute la panoplie anti-juive et anti-maçons de l'époque, est forcément antisémite. L'Osservatore Romano en rajoute une couche. A tout le moins, assènent les plus modérés, manque t-il dans le livre un jugement moral explicite de référence, protégeant le lecteur d'une lecture au premier degré...
Nous en sommes là, aujourd'hui. Peu importe les principes philosophiques animant toute l’œuvre de Eco ; peu importe la distinction entre auteur et personnage, le débat est ancien ; peu importe que le lecteur soit respectable et donc supposé adulte et intelligent ; peu importe qu'un auteur ne soit pas un directeur de conscience et n'aie pas à rappeler toutes les 10 pages ce qui est bien et ce qui est mal...
Seul effet regrettable de ce cornecul, quelques outrances bien grotesques rajoutées dans les propos de son personnage (qui n'en manquaient pourtant pas), afin de bien montrer que l'auteur prend ses distances...
Si impression de malaise il y a, elle n'est pas le fait du livre, remarquable, mais bien de cette police (politique ? communautariste ?) qui prétend de plus en plus souvent proclamer ce qui peut être écrit ou lu, et ce qui ne doit pas l'être. Un avenir radieux s'avance à grands pas.

jeudi 9 juin 2011

Indignation, mode d'emploi

Naguère, j'avais ici même émis quelque sentiment à propos du best-seller "Indignez-vous", dont le succès me paraissait être autant sujet à caution que l'auteur était respectable.
Et voilà que dans le Nouvel Obs de ce jour, dans un modeste filet du courrier des lecteurs, Stéphane Hessel écrit qu'il suit "avec beaucoup d'intérêt tous les mouvements qui se réclament de valeurs négligées par les gouvernements, notamment ceux qui utilisent le terme indignation". C'est bien le moins qu'il puisse faire, au vu de l'impact tsunamystique (je suis ici assez content de ce néologisme) de sa plume.
Plus intéressant, et non sans courage, il remet quelques pendules à l'heure, et même quelques réveils des lendemains qui chantent :"Si ces personnes s'indignent sur la base des valeurs fondamentales défendues dans mon petit livre, j'en suis heureux. S'il n'est question que d'une simple contestation sans référence à ces éléments, alors je suis plus réservé." Tiens, tiens,...
Et d'enfoncer le clou : "Ainsi, l'abstention est totalement contraire à mon message ; il n'est donc pas question que je m'associe à des mouvements qui la prônent.(...), mon soutien aux révoltes espagnole, française ou autre est conditionnel".
Peur de la récupération, ou constat de la vacuité qui de nos jours a vite fait de dénaturer une idée ? Ce n'est pas la première fois qu'un penseur ou un auteur est noyé dans la déferlante qui suit son propos, souvent en le vidant de son sens. La dilution n'a pas toujours les effets de l'homéopathie, et le terme de vulgarisation me semble pouvoir se passer de commentaire. Mais j'invite toutes les groupies de S. Hessel à lire le courrier du Nouvel Obs.

vendredi 27 mai 2011

Le diable, encore

Ratko Mladic a été arrêté hier. Livré, assure t-on, par le pouvoir de Belgrade soucieux d'intégrer l'Union européenne. Mladic, surnommé le boucher de Srebrenica ou l'Attila serbe était recherché, jusqu'ici sans excès de zèle, pour génocide, extermination, déportation,... au total, 15 charges qui font de notre DSK un aimable trousseur de domestique.
L'ancien chef des Serbes de Bosnie, encore héros national pour certains, est le dernier avatar (dernier en date, sûrement pas hélas dans l'Histoire de cette malheureuse contrée) de l'impérialisme de la Grande Serbie vis-à-vis de ces peuples voisins, Croates et Bosniaques notamment.
Mais, me direz-vous, cette actualité a t-elle un intérêt littéraire ? Parfaitement, vous réponds-je, et grâce à votre serviteur, dont le prochain ouvrage (à paraitre chez l'Harmattan) mets en scène la révolte des soldats croates (A l'époque, la Croatie inclut la Bosnie) engagés de force dans les SS, à Villefranche de Rouergue (Aveyron) en septembre 1943.
Il y est notamment question, en autres faits, de deux jeunes croates, plus ou moins nationalistes en réaction à la suprématie serbe, dont le destin va se nouer avec l'Histoire des Balkans et, partant, de toute l'Europe. Comme bien souvent, l'Histoire est tragique. De l'enrôlement forcé par les nazis jusqu'à la récupération titiste (et donc "yougoslave") de ce fait de résistance, ces peuples semblent condamnés à une négation sanglante.
Mais nous y reviendrons...

vendredi 20 mai 2011

Le diable et le bûcher

Quelle que soit l'issue de l'affaire DSK, il est au moins un livre qui devrait connaitre un sursaut de notoriété, c'est le "Bûcher des vanités" de Tom Wolfe. Cet ouvrage, paru en 1987, raconte l'histoire d'un brillant financier "Maitre de l'Univers" qui, à la suite d'une banale sortie d'autoroute ratée, va se perdre dans le Bronx et y percuter un jeune noir. Circonstance ô combien aggravante, il est en compagnie de sa maitresse.
Petite cause et grands effets ; la machine policière et la justice, américaines, se mettent en branle... Puritanisme, communautarisme, publicité médiatique et enjeux divers vont rythmer une descente aux enfers... qui ressemble beaucoup à nos actuelles images de télé.
Les mois qui viennent devraient préciser les faits de la suite 2806. Il est toutefois à craindre que, quelle que soit l'issue, il subsistera durablement des soupçons de complot, pour ou contre l'intéressé, qui de toute façon a déjà été exécuté.
Attendre donc,...pour le fond. Reste la forme, et ces images. Il était de bon ton, dans nos jeunes années militantes, d'invoquer le retour du fascisme, avec ses fusils et ses bottes. Je me demande chaque jour davantage s'il ne sera pas, tout simplement, moral et puritain.

dimanche 15 mai 2011

Incommémoration

Fallait-il commémorer le 50ème anniversaire de la mort de Céline ?
On sait que le Ministre de la Culture s'apprêtait à le faire, quand Serge Klarsfeld s'en est indigné. Le ministre lui a donné raison : exit Louis-Ferdinand de la liste des célébrés.
Fallait-il le distinguer ? Question subalterne, car s'il est un auteur à qui ce genre de messe colle mal, c'est bien Céline. Et s'il est un écrivain qui puisse s'en passer, c'est toujours lui.
La vraie question me parait être la suivante : la République avait-elle à subir le diktat de telle ou telle communauté ? Certes le thème du débat est sensible, et Céline -immense écrivain, parfait salaud, a t-on coutume de dire- ne peut sortir indemne de ses pamphlets et de ses propos.
Mais si, pour chaque grand écrivain (ou peintre, ou musicien, ou...) on se penche sur ce que celui-ci a pu dire, ou écrire, ou faire en tant qu'homme -à propos par exemple de la colonisation, du conflit au Moyen-Orient, de son comportement pendant l'occupation ou de sa lucidité face aux "flots de sang purificateurs" de la révolution russe, et n'abordons pas le chapitre des moeurs- et que chaque groupe ou clan ou lobby entende faire valoir son interprétation de l'Histoire, alors gageons que l'Etat et ses services vont faire de grosses économies sur le budget des (auto-)célébrations.

mardi 10 mai 2011

La force et l'esprit

Qui le voulait savait qu'il venait "de droite", mais il a été le seul qui, en trois quarts de siècle, a fait gagner la gauche. A la veille de ce 10 Mai, Arte diffusait l'admirable film de Guédiguian "Le promeneur du Champ de Mars", sur la fin de François Mitterrand.
Il y a 30 ans, certains ont cru que "tout devient possible, ici et maintenant", ainsi que le clamait le bel hymne du PS (H. Pagani/M.Theodorakis) ; d'autres ont plus sagement eu le sentiment de vivre un moment historique. Il l'était.
Le propos ici n'est pas de faire le bilan politique du Florentin. Sans doute ne s'est-il pas assez "indigné", selon le mot à la mode ; on répondra avec Nietzche que "Nul ne ment autant qu'un homme indigné"... Non, il s'agit simplement de savourer un Président de la République qui croit aux forces de l'esprit, en jaugeant par Barrès, Péguy, Lamartine ou Bloy, ou qui peut évoquer une couleur à propos de la France et capter l'éternité qu'on prête à celle-ci, ou bien encore saisir l'énergie de certains lieux... L'enracinement.
La force était tranquille, l'esprit était sur les cimes. On n'aura pas la cruauté du moindre parallèle.

lundi 2 mai 2011

Diamants

Vu ces jours-ci, sur une chaine subalterne de télévision, un reportage sur Georges Moustaki. Un Moustaki qui a perdu le souffle mais qui a gardé toute sa lumière, et avec elle cette odeur de jeunesse et d'écriture intemporelle.
Car si ce sont Milord ou le Métèque qui l'ont porté auprès du grand public, ce sont d'autre joyaux que l'éternité gardera. On les connait : Ma liberté, Sarah, Ma solitude, et quelques autres...
Que dire après avoir entendu Reggiani sublimer ces merveilles ? surtout rien, tant elles se suffisent à incarner une transcendance de la poésie chantée. Et si après cela rien ne vient émouvoir, c'est qu'après le temps des assassins est venu celui des blaireaux.
Je veux bien qu'aujourd'hui les moindres lignes parlées par le premier souffreteux venu, surtout s'il est issu de la diversité, vaille label de chanson à texte, quand n'importe lequel de mes professeurs de français aurait bien été en peine d'accorder la moyenne à une telle rédaction...
Mais enfin, la poésie, dût-elle parfois être portée par la musique, s'offre universelle à tous, à chacun et à chaque sensibilité. Le chanteur Ridan, parmi d'autres, prouve aujourd'hui que la langue française peut très bien émerveiller jusqu'à ceux dont elle n'est pas la culture matricielle. Non que j'en ai douté, mais j'ai plaisir à croire aux diamants de Moustaki, comme un rempart face à la lobotomisation.

jeudi 21 avril 2011

Déjà paru 4 : Histoires peu ordinaires à Toulouse

"A travers ces récits, issus d'authentiques faits divers glanés dans la mémoire de Toulouse, Michel Poux nous livre un regard aiguisé, drôle et décalé sur l'humain qui s'égare et s'éparpille dans la ville. La plume y est féroce mais généreuse.
Comme une déambulation amusée, ces Histoires peu ordinaires immergent le lecteur dans le brouillard des existences et des rencontres insolites.
On ne s'étonnera donc pas de croiser dans ces nouvelles des supporters du Stade Toulousain aux idées lumineuses comme on n'en ose plus aujourd'hui, un guerrillero de 85 ans affrontant la circulation avec la fougue du révolutionnaire, un architecte de la ligne droite triomphante usé par la fréquentation du Bar des Amis...
Nul doute qu'après lecture de ces instantanés, le regard porté sur la ville ne sera plus vraiment le même."

Histoires peu ordinaires à Toulouse, Elytis 2007, 124 pages, 13.50 E

mardi 19 avril 2011

Pour Chesterton

Relevé à plusieurs reprises dans les interviews d'Umberto Eco pour son livre Le cimetière de Prague, sur lequel je reviendrai, cette citation de GK Chesterton : "Lorsque les hommes ne croient plus en Dieu, ce n'est pas qu'ils ne croient en rien, mais qu'ils croient en tout."
Je ne suis un spécialiste ni de Chesterton ni des religions, mais il me semble qu'il y a là un éclairage intéressant pour notre misérable actualité.
Flatter la bêtise est aussi vieux que la politique, et la fin de l'esprit de synthèse, des capacités discriminatoires et des repères systémiques laisse une béance qui pourrait bien expliquer certains scores électoraux en Europe... Dans le même temps, l'expression politique se fait largement dans la dérision systématique, au profit d'amuseurs d'autant plus rebelles proclamés qu'ils n'ont pas peur d'aller à la soupe...
Et curieusement certaines alternatives, intéressantes au demeurant mais où un symbolisme forcené se revendique comme un système de valeurs, apparaissent beaucoup trop comme un substitut de religion pour s'avérer totalement aimables. Je ne parle même pas d'autres revendications ouvertement religieuses.
J'ai bien peur que Chesterton soit dans le vrai.

mardi 12 avril 2011

Déjà paru 3 : Histoires peu ordinaires au Cap Ferret

"Le héros de cette série est toujours le fait divers, dans tout ce qu'il a de déroutant, toujours en dehors de la norme, en marge de l'attendu et du convenu.
Les auteurs ont puisé, dans la mémoire du Cap, les faits divers les plus marquants, tragiques, drôles, cocasses ou inattendus ; après avoir extrait toute la substance de ces faits objectifs, ils nous donnent à lire ces nouvelles peu ordinaires qui ont toutes en commun la majestueuse presqu'île du Cap-Ferret...
Où l'on comprendra comment et pourquoi un débitant de tabac accomplit le geste qui sauve l'humanité, pourquoi la chasse est un sport dangereux en famille, comment peut finir une chasse à l'homme dans les bois au Truc-Vert, ou bien comment la poésie peut devenir rédemptrice.
L'explication par l'auteur s'avère rarement celle que l'on pouvait supposer."

Histoires peu ordinaires au Cap-Ferret  (Michel Poux et Christian Oyarbide)  Elytis2006, 13.50 E

lundi 11 avril 2011

Indignez-vous, qu'il disait !

Lorsque mon parcours politique croisa, il y a près d'un quart de siècle, celui de Stéphane Hessel (qui présidait les Clubs Convaincre) l'homme était moins connu du grand public mais faisait déjà autorité morale.
L'ouvrage qu'il a signé en 2010, "Indignez-vous !"(Indigène éditions, 32 pages, 3 E) a rencontré le succès que l'on sait. Et là sans doute est sa faiblesse : si tous les lecteurs de Hessel étaient capables d'une vraie réaction, bien des scandales de notre société seraient gommés depuis longtemps. Son succès illustre bien, me semble t-il, ce narcissisme contemporain de cour de récréation (ou de page d'accueil de FAI), où la moindre émotion ressentie vaut engagement, où la moindre personnalisation est un certificat de rebellitude. Donnez aux gens un embryon de substrat idéologique, et l'émotion suscitée leur fera consommer jusqu'à l'emballage. Et on sera alors surpris qu'il n'en reste rien...
Car enfin si l'indignation faisait une conscience citoyenne, la France, célèbre pays de râleurs, devrait être au delà de la perfection ! A moins qu'il ne faille davantage qu'une émotion épidermique et immature pour faire reculer certaines hontes de ce temps... Et l'indignation, sentiment de toute évidence le mieux partagé du monde, ne serait-elle pas antinomique de résistance, par définition état minoritaire ?
"Engagez-vous !", signe t-il à présent... C'est déjà mieux. On s'éloigne des flatteries pré-pubères, cap sur l'âge adulte.

mardi 5 avril 2011

Déjà paru 2 : Week-end à Schizoland

"Zulma, jeune étudiante toulousaine, se trouve dans les couloirs de la fac lorsque le 21 septembre 2001 la lune s'abat sur Toulouse, la ville rose. L'explosion d'AZF défigure la ville et fait 30 morts.
Suivant les réflexes instinctifs de ces troupeaux confrontés à leur survie, elle fuit en direction du Rouergue et de son Mas del Sol où elle retrouve, cerné de résidences secondaires, un oncle vieux paysan "trop plouc aux yeux des citadines en goguette, trop intellectuel pour les filles de la terre..."
L'engrais qui a nourri les campagnes avant de les vider vient d'exploser à Toulouse. Le temps d'un week-end rural à huis-clos, derrière le macabre bilan, entre discours et tablées, chacun illustre jusqu'à la caricature son opinion et son identité sociale.
Derrière une féroce peinture sociologique apparait, entre nostalgie et espoir en l'avenir, une réflexion profonde sur l'histoire paysanne, sur la modernité, sur les chocs de cultures, sur le développement et la ruralité contemporaine.
Entre les passions, les rancoeurs et les contradictions, le Mas del Sol se transforme en patrie des personnages multiples : Schizoland."

Week-end à Schizoland - Elytis 2005 - 156 pages, 16.00 E

samedi 2 avril 2011

Pour en finir...jusqu'à la prochaine.

Pour en finir avec ces cantonales... J'annonçais il y a peu une maxime de Gérard Sansay, à voir sur le site www.terredesgraves.com, : "La démocratie permet que le choix des imbéciles puisse régir la conduite des autres". Bon, la formule est lapidaire, elle peut ouvrir un débat mais certainement pas le refermer (Churchill avait donné son avis là-dessus.)
A lire, dans le Nouvel Obs de cette semaine, rubrique Paroles de lecteur, le billet remarquable de Gaël Brustier, coauteur avec Jean-Philippe Huelin de "Recherche le peuple désespérément" (F. Bourin) et "Voyage au bout de la droite" (Mille et une nuits)... : Question pour la gauche, pourquoi la contestation est-elle passée à droite ?
"Il faut désormais analyser les ressorts de cette insurrection droitière, comprendre le bloc historique en cours de formation, comprendre les ressorts de la rupture avec les milieux populaires. La peur du déclassement (social et identitaire) est l'un des puissants moteurs."
Je ne sais pas si c'est une réponse de plus, mais j'aime bien aussi la maxime de cette semaine de G. Sansay : "Plus la réalité devient détestable, plus les niais se croient obligés de débiter des fadaises aux accents pseudo-philosophiques pour faire croire le contraire... et inciter le lecteur à mettre en doute sa propre perception du monde."
Oui, tout compte fait, ce pourrait bien être une réponse...

mercredi 30 mars 2011

Déjà paru 1 : La branloire pérenne

"Le monde n'est qu'une bransloire pérenne, toutes choses y branslent sans cesse (...) La constance mesme n'est autre chose qu'un bransle plus languissant.", écrivait Montaigne.

" Un consultant brillant qui a réussi, dans une situation gratifiante à tous égards, heureux en famille et en société intervient au coeur d'un conflit social dur.
Il se heurte à un patron parano, à des notables féodaux et à une militante à qui tout l'oppose ; cette jeune femme, marquée par la guerre d'Espagne et celle d'Algérie, consacre ses élans au militantisme, ce qui lui vaudra d'être brimée et licenciée. Elle déteste les contradictions et les certitudes du consultant, ennemi de classe au discours pervers. Lui prend de haut ses convictions militantes mais va se laisser fasciner par cette belle femme, à la personnalité aussi forte que refermée.
L'histoire porte donc une réflexion sur le travail, l'entreprise, les identités sociales et les jeux de rôle auquels chacun se conforme. Une manifestation, un débat, une polémique rythment la progression. C'est l'occasion d'un ballet de personnages, grands ou petits, brillants ou médiocres, sur la scène du quotidien social, dans une ville moyenne de province. Les destins se croisent et n'en sortent pas toujours grandis, seule la relativité du bien et du mal s'impose.
La profondeur du thème, l'exigence de la pensée, la maitrise par l'auteur (lui-même consultant) de ce sujet très contemporain, ainsi que la fluidité du style font de ce livre un roman qui a fait date."

La branloire pérenne - Elytis2002 - 224 pages, 16.80 E

dimanche 27 mars 2011

Carnaval

Cantonales, 2ème.
On connait à l'avance sinon les résultats du moins la réthorique des intervenants de la soirée télé. Langue de bois pour tous, auto-célébration du gagnant auto-proclamé, auto-satisfaction de cour de récréation chez le courant de pensée à la mode (qui n'aime pas l'auto), déni du résultat chez les perdants, déni de la forêt que cache l'arbre chez les gagnants.
On se lamentera consensuellement de la faible participation et, bien entendu, chacun traduira selon son aveuglement le message de ceux qui auront voté avec leurs pieds.
Vu ce jour dans le quotidien régional la déclaration (l'engagement, dit-on de nos jours) d'une obscure miss Carnaval qui affirme doctement "Il faut voter pour la démocratie". Sages propos, qu'elle développe : il faut voter aujourd'hui pour pouvoir continuer à voter demain.
Ayons des profs de grec, même s'il n'y pas pratiquement plus d'élèves, juste assez pour faire les profs de demain. Car sinon demain nous n'aurions plus de prof de grec.
J'évoquerai tantôt une maxime de mon excellent confrère auteur Gérard Sansay (Editions Terre des Graves) à ce propos.

jeudi 24 mars 2011

En guise de bienvenue...

Soyons honnêtes : un blog répond toujours à une ambition narcissique ; nonobstant, j'essaierai de vous faire part, en parfaite subjectivité, de mes turpitudes de littérateur en ce début de siècle.
Lectures, critiques, projets d'écriture... vous informeront de mon actualité. Mais aussi humeurs, espoirs et fatigues dites "citoyennes", puisque ce mot devient obligatoire alors même que le sens s'en est perdu.
Tous vos commentaires seront les bienvenus, tout débat sera opportun, tout échange sera positif. Peut-être sommes-nous venus trop tard, peut-être le monde est-il trop vieux...
Mais ne dit-on pas que le pire n'est jamais sûr ?