mercredi 25 juillet 2018

Festival de La Fouillade (12)

Comme chaque année depuis 21 ans se tiendra l'excellent Festival du Livre et de la BD de

                                          LA FOUILLADE (Aveyron)
                                                     28/29 Juillet

Ce salon, solide référence en matière de BD, reste également un très bon endroit pour les amateurs de littérature. Et, qui plus est, c'est un agréable moment d'accueil, d'affluence, d'ambiance et de complicité...
L'occasion de nous y rencontrer ?

dimanche 22 juillet 2018

Les Saints des derniers jours (suite)

Nouvelle maquette, nouvelle photo,nouvelle parution ! Ce blog, déjà dans sa huitième année, se relooke une fois de plus. Avec donc une nouvelle parution, déjà évoquée et présentée, parue chez l'Harmattan : Les Saints des derniers jours.
Au delà de l'immersion dans la vie culturelle sous l'Occupation, vie culturelle des plus intenses (pour différentes raisons), le livre est une réflexion sur l'engagement, ou le non-engagement, et la morale.
L'approche est littéraire davantage que d'historien (même si les faits sont respectés) et essaie d'éviter les chausse-trappes de la politique, surtout à trois-quart de siècle de distance.
On croisera donc dans ce livre Giono, Aragon, Bernanos, Sartre, Céline, Duras, Aymé et beaucoup d'autres. Aux derniers jours de l'Occupation, certains seront des proscrits, d'autres seront des saints : c'est la logique de la politique et de l'époque. La morale, elle, peinera parfois à s'y retrouver...

mardi 17 juillet 2018

Les Saints des derniers jours



 
 

Paris, 1939-1945. Trois jeunes journalistes vivent la guerre et l'Occupation. Deux s'engagent, dans des bords opposés. Le troisième ne s'engage pas. Pacifiste féru de Bernanos et de Giono, il va puiser dans ses racines aveyronnaises, paysannes et catholiques, les éléments d'un regard critique qui feront de lui un spectateur sans crainte et sans illusion. Une même fidélité à l'idéal et à la morale guide ces trois personnages aux idées différentes à travers ces périodes instables.
202 pages • 19,5 €
EAN : 9782343149561

L'Auteur
Michel POUX est né en Rouergue de racines paysannes. Son écriture se consacre aux hommes dans leurs rapports avec l'Histoire, avec l'Art ou la terre. Elle s'attache à la culture et au quotidien de ces hommes et de leurs lieux. Les Saints des derniers jours est son neuvième ouvrage.

Extraits
« Rien ne prédisposait Clément Fraysse à scruter la vie culturelle parisienne. Il avait vu le jour au printemps 1919 dans une ferme du Rouergue, près de Villefranche, où ses ancêtres trimaient depuis toujours, sans gloire ni tracas particulier. On y travaillait dur, on y priait, on y économisait peu à peu, jusqu'à ce qu'une année mauvaise avale le pécule, et le cycle reprenait. On y vivait, de naissances en deuils, aux prises avec mille vicissitudes mais le plus souvent à l'écart des soubresauts de la politique, à laquelle on n'accordait pas plus d'importance que nécessaire. Pourtant si celle-ci avait rattrapé la vie de Clément, c'était bien avant sa naissance, quand en août 1914 le père se trouva mobilisé à destination de l'Argonne. »

***
« Ce à quoi je croyais, tel le charbonnier, tenait en peu de principes ; un ordre immémorial, catholique et traditionnaliste si l'on voulait, me semblait le mieux à même de régir les rapports entre les hommes. Travail et famille étaient des valeurs qui me convenaient, telles qu'elles avaient nourri mes jeunes années ; j'étais plus réservé quant à la notion de patrie, tant mon père avait hélas illustré les déboires militaristes qui l'accompagnaient souvent. Je ne me serais pas défini comme pacifiste, par modestie et par prudence, pourtant je voyais dans ce mot comme une référence suprême, celle qui interdisait, quel que soit leur sort, aux hommes de s'entretuer. Et à chaque interrogation à ce sujet, je revoyais l'image et j'entendais la prose de Giono. »

***
« Les atrocités du Vercors -ce nom qui pour moi sonnait comme celui de l'auteur clandestin d'un grand livre- et les multiples exactions de la Milice scellaient en deux le monde présent : la bêtise de ces nervis à l'inculture crasse et vide de la moindre pensée avait remplacé et effacé les fulgurances des Drieu, Brasillach et consorts, dont le talent était à présent englouti. Et c'était dans le camp opposé que l'on comptait ceux qui portaient l'intelligence de la France de toujours, qu'ils soient réfugiés à Londres, clandestins à Paris ou combattants dans un maquis de province. »

mercredi 11 juillet 2018

Guillebaud, Tradition, Modernité

On m'objecte parfois, et même assez régulièrement, une tendance à prendre trop souvent le parti de la tradition et à fustiger la modernité, bref à mots couverts d'être un peu réac. Et démontrer que je prends surtout le parti du sens sur celui de la vacuité n'est pas toujours facile à faire entendre à certains...
Dans sa chronique "Réflexion faite" du TéléObs de cette semaine, Jean-Claude Guillebaud s'attarde justement sur la tradition et la modernité, le passé récusé et le présent actuel. "C'est la Tradition en effet, écrit-il, qui cimentait autrefois la collectivité et constituait le lien social nécessaire. Nous lui avons substitué l'Etat moderne, le consumérisme et la culture médiatique (...) Un sentiment de manque l'emporte, de sorte que plus personne n'oserait chanter le refrain de l'Internationale "Du passé faisons table rase... Devant la table rase, nous sommes habités par la peur." Saurait-on mieux dire ?
Il fustige également, à l'inverse, les tentations funestes de restauration, qui ouvrent généralement la voie aux fanatismes et aux totalitarismes. "On ne fait pas revivre -sauf par la force- ce que l'Histoire a dissous." Et, après avoir évoqué avec Pessoa la nécessité d'une modernité nécessaire pour tisser les fils que la Tradition ne pouvait tisser, il cite Paul Ricoeur, celui-ci s'interrogeant sur "la capacité que nos concitoyens ont conservée d'entrecroiser dans une laïcité vivante des héritages aussi divers que ceux reçus du passé judéo-chrétien, de la culture gréco-romaine, de la Renaissance et des Lumières."
Et Guillebaud conclut à ce propos : "Autrement dit, la modernité n'est pas une donnée définitive à laquelle nous serions sommés d'adhérer en faisant table rase ; elle n'est pas comme une armée étrangère, devant laquelle nous serions contraints de capituler, en attendant de collaborer..."
On peut débattre de tout, notamment sur un thème aussi complexe. Mais qu'y a-t-il à rajouter ?

dimanche 8 juillet 2018

Salon du livre d'Arvieu

Autochtones ou vacanciers, amoureux du Rouergue et/ou de lecture, notez bien pour ce 15 Juillet l'excellent

                               22ème Salon du Livre d'Arvieu (Aveyron)
                                                (près de Pareloup)
                                                   de 10 h à 18 h

L'occasion de nous y rencontrer ?