lundi 29 mars 2021

Le répountchou, valeur sûre...

         Merci à André Ramoneda pour ce papier dans La Dépêche (82) de ce jour !

        Printemps après printemps, le répountchou revient...Le livre aussi !





lundi 8 mars 2021

Avant-première : L'âme des chemins creux (2)

 


Cette Âme des chemins creux, c'est l'esprit d'une série de chroniques, d'une famille d'émotions qui font ce livre. Un livre fragmenté, un kaléidoscope de miscellanées d'un sud, l'Occitanie en l'occurrence. Pourtant c'est partout que les suds sont différents, Faulkner ou Pétrarque l'ont montré, et en butte aux tracasseries des nords. Mais ici c'est un homme d'oc qui au gré de ses pas témoigne de ses souvenirs, de ses émotions, de ses plaisirs et avec lui la culture et l'histoire de ce sud occitan.

Et comme cet homme d'oc est plutôt sceptique vis-à-vis d'une certaine modernité, quelques points d'amertume et de regret affleurent ici et là au coeur de l'enracinement ancestral, mais sans offenser ni l'Autre ni l'avenir : c'est un voyage en nostalgie. "Parle de ton village et tu seras universel", écrivait Tolstoï : c'est la phrase qui m'a guidé tout au long de l'écriture de ce livre.

D'un point de vue littéraire, celui-ci nourrit quelques ambitions : ce n'est pas une publication pour office de tourisme. Mais ce sera au lecteur de se faire une idée... à partir du 18 mars.

mardi 2 mars 2021

Avant-première : L'âme des chemins creux


Ce sera mon dixième titre, et il paraitra le 18 mars chez Elytis, mon éditeur historique depuis La Branloire pérenne en 2002... Tempus fugit.

L'âme des chemins creux en est donc le titre, et Mémoires d'un sud en sera le sous-titre ; il paraitra dans la collection "Grands Voyageurs", car ses émotions "racinaires", ressenties et incarnées par un ome d'oc sur ces terres occitanes où il puise énergie et culture, sont aussi un grand voyage...

C'est un voyage en nostalgie sudiste. Le voyage de l'homme d'oc, la nostalgie des suds éternels. Ni idéalisée, ni honteuse, triste ou gaie, confiante ou amère. Au pluriel ou au singulier, mais forcément subjective. Les souvenirs et les rêveries d'un contemporain peut-être solitaire, mais qui n'est pas né de rien ni nulle part. Un contemporain d'autant plus ouvert qu'il est enraciné.

De balades en flâneries au gré des intimités rurales, des cultures plus urbaines ou de l'histoire d'une terre où présent et passé s'étreignent, l'homme d'oc évoque la langue, l'identité, la société d'aujourd'hui, Bacchus, les frontières et les clochers, l'Europe laitne de Mistral ou les troubadours : loin de la quête obsessionnelle de la nouveauté et de la dégradante obligation d'être de son temps, il va au rythme de son pas lourd...

Mais je vous en dirais bientôt davantage.