mardi 22 décembre 2015

Himmler, l'Islam et les SS

La période des fêtes devrait être celle des espoirs vers la paix entre les hommes et pour l'amour universel. Soit parce que les vœux pieux m'ennuient, soit parce que 2015 aura trop fait couler de sang dans l'hexagone, j'ai du mal à souscrire à cette ambiance obligatoire. Peut-être aussi parce que cette année 2015 ne peut être close ainsi...
Sans doute également parce que, de dédicace en dédicace, les rencontres avec les lecteurs me ramènent à coup sûr, par le biais d'Aveyron Croatie, la nuit (L'Harmattan 2011) à l'histoire de cette division SS musulmane Handschar, tristement célèbre à Villefranche de Rouergue et au cœur de mon ouvrage.
Créée parce que, selon Himmler, "l'Islam est la seule religion compatible avec la guerre", elle aura ensanglanté l'Europe en 1943 et 1944. Le tout avec la bénédiction d'Hadj Amin el Husseini, grand Mufti de Jérusalem qui dès 1933 applaudissait à l'arrivée d'Hitler au pouvoir et qui appuya de toute sa force et son charisme le projet de cette division SS ; son racisme et son antisémitisme qui le portaient vers le nazisme étaient très politiques. Ses imams se montrèrent à la hauteur de la tâche (voir la révolte de Villefranche).
En 2015, les Frères musulmans dont il était l'émanation font toujours parler d'eux. La colossale fortune du grand mufti, acquise par le biais des financements nazis et par la spoliation des juifs, continue de jouer un rôle politique important au Moyen-Orient. Rappeler les liens familiaux, intellectuels ou affectifs qui le lie avec de célèbres dirigeants actuels ou récemment disparus, palestiniens notamment, n'apporterait rien au propos.
C'est en fonction de ce moyen-orient qu'on fait le lien, commode et raccourci, entre islam et nazisme : l'antisémitisme (ou antisionisme, ou nationalisme) serait le ciment et le juif (l'israélien) l'ennemi commun. On objectera que le même constat vaut pour une certaine extrême-gauche. Alors que les idées d' El Husseini étaient "argumentées" et son engagement pro-nazi assumé en tant que tel.
C'est pour cela qu'il me parait important de se référer à l'histoire, bien au delà de la critique d'un romantisme de banlieue, pour rappeler ce qui fut des faits et non des procès d'intention.
Face aux meurtrissures d'aujourd'hui, on nous répète à l'envi que "l'islam ce n'est pas cela". C'est certes une évidence que l'immense majorité des musulmans aspirent, comme tous les hommes, à la paix et au respect entre les êtres. C'est une autre évidence que tout amalgame ne ferait que le jeu de Daesh en lui offrant un terreau ensemencé de frustration morbide. Mais il est sûr aussi que tous les spécialistes de l'islam soulignent la multiplicité des interprétations qui peuvent être faites du Coran. Ce qui me fait craindre que l'islam ne sera en fin de compte que ce qu'en feront les musulmans, ni appel au meurtre systématique ni philosophie angélique obligatoire...
A ce titre, et en attendant l'avenir, on se permettra juste de rappeler ce que fut l'Histoire.

mercredi 2 décembre 2015

Dédicace

J'ai le plaisir de vous informer que je dédicacerai mes ouvrages, et notamment le dernier paru "Mona Lisa ou la clé des champs" (L'Harmattan)
                              
                                     Samedi 12 Décembre
                                   de 10 heures à 18 heures
                                             CULTURA
                                         Montauban (82)

Peut-être l'occasion de nous y retrouver ?