jeudi 27 juillet 2023

Pass-culture, cuisine et inter-dépendances...

 Le pass-culture continue, et même il s'étend. 25 euros supplémentaires par an pour les élèves du premier cycle, dans un "parcours de découverte". Le coût du dispositif passe ainsi de 24 millions d'euros en 2019 à 209 millions en 2023.

J'ai déjà eu l'occasion d'écrire sur ce blog mon scepticisme vis-à-vis d'un machin dont les trois-quarts des effets profitent aux mangas. Je n'y reviendrai pas aujourd'hui, où paraissent deux études (voir le site Actualitté) sur un premier bilan de ce pass-culture. Si la Commission des Finances du Sénat conclut sur un avis mitigé, le rapport de la Cour des Comptes -concernant le seul volet économique- est plus critique, et même "sévère". Il en ressort, selon la Cour, une impression de "bricolage dans l'urgence" aboutissant à un manque de traçabilité dans les décisions (et les responsabilités) et à une Direction multicéphale...

Et bien sûr on n'échappe pas au recours à des "consultants", à savoir deux personnalités grenouillant dans le sérail, comme ce haut fonctionnaire opportunément en disponibilité encaissant plus d'un million d'euros d'honoraires en 2018 et 2019... pour une mission relevant de son rôle habituel de fonctionnaire. Il sera finalement mis à distance par la HATVP, dans une autre fonction de la SAS Pass-culture, pour conflit d'intérêts.

Bref, la routine.

mercredi 19 juillet 2023

Et le temps s'en va : Henri Tachan...

 La grande faucheuse n'a aucune pitié pour les poètes, à moins qu'elle ne les veuille pour elle seule. Au tour d'Henri Tachan d'en faire les frais. Mais à qui ce nom disait-il encore quelque chose ?

Henri Tachan, c'était la chanson française des années 60, et il fut adoubé par Brel notamment, avec qui les atomes crochus chansoniers étaient évidents, mais aussi par Brassens ou Ferré et d'autres. C'était un rebelle un peu outrancier parfois mais dont les textes et la sensibilité révélaient un talent rare. Même dans ses numéros de contestataire l'élégance perçait. Ses souvenirs d'une jeunesse bourbonnaise le mettaient à l'abri des cultures urbaines qui commençaient à émerger, et ses textes ciselés parlaient aux amoureux de la langue française.

L'air du temps le porta puis passa, avant que la mode et le système ne le marginalisent. Seuls ceux qui le connaissaient gardèrent son nom en mémoire, et seule une poignée continua à l'accompagner. Et à l'heure de son départ on gardera de cet écorché vif moins ses textes de provocateur, forcément un peu faciles, que son impertinence salutaire et ses bijoux de poésie où l'humanité se plaisait. Fugit tempus...

mercredi 12 juillet 2023

Rétrospective déjà paru (2)

Suite de la rétrospective estivale, 2006 pour HPO Cap Ferret et 2007 pour HPO Toulouse... Toujours chez Elytis. 




mardi 4 juillet 2023

Rétrospective déjà paru (1)...

 En guise de rétrospective estivale...

Retour dans le passé : La Branloire pérenne (2002), Week-end à Schizoland (2005) chez Elytis