mercredi 22 octobre 2014

En attendant Mona Lisa...

Ce pourrait le titre d'un livre ou d'un film, c'est celui de cet article automnal...
Pourquoi ? parce que je vous informerai (très) bientôt sur ce qui sera mon septième ouvrage, à paraitre dans quelques jours.
Ceux qui ont lu "Aveyron Croatie, la nuit" y retrouveront cette époque, et , du moins pour une part, ces lieux... Mais la comparaison s'arrête là.
Allez, encore un peu de patience : on sait depuis Vauvenargues que c'est l'art d'espérer !

vendredi 10 octobre 2014

Modiano, Place du Nobel...

Un quinzième auteur français a obtenu le Prix Nobel de Littérature, c'est donc forcément Patrick Modiano. Quoi qu'on puisse penser de ce genre de consécration, je crois que cette fois-ci la littérature y a gagné.
Evoquer Modiano comme "un Proust de notre temps" me parait discutable, ou son oeuvre comme une "mémoire du monde de l'Occupation" un peu approximatif. L'auteur est né après la guerre, et son univers de l'Occupation est davantage une représentation qu'un souvenir. Mais Patrick Modiano c'est, de façon essentielle, une sensation du monde, et non une vision ; certains ne manqueront pas de trouver cela quelque peu réactionnaire, mais Modiano a creusé son sillon sans céder aux modes littéraires ,  idéologiques ou bien pensantes (modes qui ont procuré le Nobel à d'autres), dans une oeuvre originale, intimiste, globale, voire historique.
Modiano, c'est également une oeuvre et un style exigeants et épurés... de la bonne littérature, disais-je.

mercredi 1 octobre 2014

Misère de l'éponymie

Journal de la mi-journée sur France 3, la semaine dernière : Jean Paul Belmondo, dans un documentaire à lui consacré, revient dans le village de Villerville où, en 1962, il avait tourné "Un singe en hiver", sous la direction d'H. Verneuil. Accompagné de son fils Paul, Bébel parvient à s'extraire de la Mustang noire qui le promène ; mais les images laissent une impression un peu amère.
Certes, cela fait quelques lustres que notre homme a arrêté sa carrière au cinéma, et sans doute était-ce souhaitable... Ses dernières prestations en rubriques faits divers mondains évoquaient des poupées gonflantes. Quant aux groupies qui l'attendaient à Cuverville...
Mais Belmondo, surtout à l'époque du noir et blanc, a accroché à son actif quelques prestations dignes de respect, comme ce Singe en hiver, et demeure un grand acteur de cinéma et de théâtre.
Quant au film lui-même, il est d'autant plus important qu'il serait impossible à réaliser de nos jours : les ligues de vertu anti-alcooliques y mettraient bon ordre.
Ah, j'oubliais : jamais au cours du reportage, on n'a prononcé le nom d'Antoine Blondin... l'auteur du livre éponyme, à qui le film doit tout.