jeudi 10 novembre 2011

Vive la discrimination !

Notre société aime bien le mélange, la transparence et l'uniformité, vous le saviez. Et donc pourfend toute forme de discrimination.
Entendons-nous, si ladite discrimination vise à sanctionner quelqu'un au titre de ses origines, de sa race ou de sa couleur, nul esprit sensé ne saurait la défendre.
Seulement, comme affirmait Camus, à mal nommer les choses on ajoute au malheur du monde.
Discriminer signifie très précisément une fonction beaucoup plus positive, à savoir faire la part des choses, et des individualités donc, et distinguer l'originalité. Situer les capacités discriminatoires de quelqu'un, dans une évaluation professionnelle, c'est apprécier les possibilités du candidat à faire la part entre l'essentiel et l'accessoire, à mettre en oeuvre une finesse d'analyse et de jugement. C'est-à-dire à raisonner et non à résonner... donc à faire preuve d'esprit critique.
On a malheureusement vu des associations communautaristes demander que, dans les examens ou les concours, les questions de culture générale ne soient pas discriminatoires et n'attentent pas à l'inculture supposée des candidats issus de la diversité...
Au lieu d'opposer diversité et discrimination, deux mots finalement très proches sur un plan sémantique, essayons de faire confiance... La sortie des contradictions se fait toujours par le haut.

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