jeudi 6 novembre 2014

Salvayre regina

Ce fut une bonne surprise, quand les gens bien informés (entendez en l'occurrence Gallimard et Actes Sud) faisaient fuiter une finale entre Foenkinos et Daoud...
Ce fut une bonne surprise car, chauvinisme à part, ce fut la journée des lettres toulousaines (si tant est que cette expression signifie quelque chose) avec le Goncourt pour la psychiatre haut-garonnaise, doublé du Renaudot-essai pour Christian Authié.
Lydie Salvayre (prononcer Salvaïre) a toujours manié la littérature avec conviction et intelligence. Ce dernier livre, Pas pleurer (Seuil) m'agrée d'autant plus que l'approche de la république espagnole se fait avec une certaine intégrité, notamment sur ses affrontements internes, et à la lumière du témoignage de Bernanos et de ses Grands cimetières sous la lune, sans doute le plus beau des pamphlets anti-franquistes, auquel je faisais référence dans l'avant-propos de mon Aveyron Croatie, la nuit.
Cette année, je vais donc lire le Goncourt, et vous en assènerez une critique.

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