vendredi 20 janvier 2012

Re. (Jaurès contre Bourdieu)

Pour continuer sur le sujet précédent (voir "Lire à table"), et toujours sur le NO (courrier du lecteur du 19 Janvier), grâces soient rendues à Mr Joseph Pinard, qui abonde dans mon sens contre la fatalité évoquée par Bourdieu.
"Mais comment se fait-il, conclut Mr Pinard (extraction pauvre, ENS et agrégation d'histoire), que la grande masse formatée par l'école sombre dans la résignation, tandis qu'une petite minorité échappe au conformisme et puisse mettre en cause le système ?"
Mon propos n'est ni de commenter l'intégralité de l'oeuvre de Bourdieu, qui me dépasse largement, ni de commenter les fonctions de l'école, sur laquelle j'aurais beaucoup à dire, mais simplement de stigmatiser un fatalisme pervers derrière lequel s'abritent bien des lâchetés et bien des égoïsmes, individuels ou corporatistes.
Et de découvrir au passage cette phrase de Jaurès : "L'histoire ne dispensera jamais les hommes de la vaillance et de la noblesse individuelle".

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