mercredi 6 janvier 2016

Jury Goncourt : poisson de janvier

Notre époque si moderne abonde en faits divers ou en informations dont il est urgent de rire, plutôt que d'en pleurer. Ce qui en général survient quand même. Je n'ai nulle envie d'en faire ici une quelconque énumération, pourtant certains sont plus accablants que d'autres. Ainsi en 2015 Najat Vallaud Belkacem, ministre de l'Education nationale (on n'oserait guère dire aujourd'hui de l'Instruction publique), faisant l'éloge du slam et de Jamel Debbouze, pendant que Fleur Pellerin, ministre de l'administration de la Culture étalait sa culture littéraire...
Hier, sur le site du journal Libération, j'ai cru à un canular en découvrant les deux nouveaux membres du jury Goncourt, avant de devoir me rendre à l'évidence. J'ai beau ne me sentir que moyennement concerné par la vie de cette institution de fins gourmets, il faut lui reconnaitre une certaine importance dans le paysage littéraire français, avec les enjeux commerciaux qui vont avec. Ainsi donc les deux membres démissionnaires sont remplacés : Edmonde Charles-Roux laisse sa place à... Eric-Emmanuel Schmidt ! Ou bien la prolificité de guimauve vaut respectabilité, ou bien... ou bien rien. Quant au malheureux et brillantissime Régis Debray, il se trouve remplacé par... Virginie Despentes ! Misère de misère...
Je propose qu'on fasse du 1er avril un jour férié, tant il devient essentiel à nos pauvres vies : au moins ce jour-là a-t-on une chance que l'information soit un vrai canular.

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