jeudi 28 avril 2016

Neruda, plus le vide

Après quelques jours d'escapade parisienne et bouquiniste, j'ai retrouvé mes pénates. Il m'a donc paru bon de faire le point sur une actualité dont j'imaginais bien qu'elle s'était perpétuée malgré son désintérêt. Je sais à présent ce qui a importé à ce vieux pays.
D'abord, les vacances scolaires qui semblent avoir raison de la juvénile hostilité à la loi Travail : à quoi tiennent les certitudes... Fort heureusement, les intermittents du spectacle ont repris du poil de la bête, prêts à se tirer sans sommation une nouvelle rafale dans le pied. Conclusion : même pour les meilleures causes, on ne devrait traiter des affaires d'adulte qu'entre grandes personnes.
Il y a ensuite le combat du siècle, entre Polnareff et Renaud. Depuis les joutes entre Rousseau et Voltaire, on n'avait connu pareil affrontement de titans de la pensée.
Il y a aussi toutes ces artistes sur le retour (ou plutôt proche du départ) qui évoquent leurs frasques avec feu Martin Gray.
Il y a la petite fille de Jacques Prévert, qui missionne un avocat, mais oui, contre la sculpteure (c'est bien comme cela qu'on dit aujourd'hui ?) coupable d'une statue peu ressemblante. On ne choisit pas sa descendance...
Et puis, moins évoqué, Pablo Neruda, qu'on inhume une deuxième fois.

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