vendredi 28 juillet 2017

Après La Fouillade

Une fois encore, le Festival du Livre et de la BD de La Fouillade (12), 20ème du nom, a connu un vrai succès et une bonne affluence.
L'occasion de retrouver Daniel Crozes, Roger Béteille, Michel Lombard, Maxime (de) Roumagnac, etc..., dans un salon un peu moins phagocyté par la BD que l'an passé.
L'occasion aussi de constater l'intérêt du public, souvent local, pour Aveyron Croatie, la nuit, Mona Lisa ou la clé des champs, et bien sûr pour le Répountchou, qu'es aquo ?...!
L'occasion enfin de rencontres intéressantes, au cœur d'un Rouergue plus curieux que certains ne font semblant de le croire et encore très riche de sa culture.

mardi 18 juillet 2017

Monteils un autre regard, 6ème !

La 6ème édition de "Monteils un autre regard", exposition multi-artistique organisée par la mairie de Monteils (82) se tiendra du 22 au 31 juillet 2017 (de 14 à 19 heures).
Les invités d'honneur de cette année seront Michel POUX et Anne-Marie RANTET POUX, auteurs du livre "Le répountchou, qu'es aquo ?", avec dessins, photos et textes, plus une causerie autour du répountchou le jeudi 27 à 17 heures.
Les autres artistes présents, tous monteillais :
- Bernard Bordaries (cuisinier) - Animation le mardi 25 à 17 heures
- Josiane Dubor (peinture)
- Christiane Flaujac (peinture)
- Bernard Perrone (peinture)
- Guy Portal (peinture)
- Héloïse Quercy (sculpture, raku) - Animation le dimanche 23 à 14 h 30.

Le vernissage aura lieu le vendredi 22 à partir de 19 heures. Inutile de dire que vous y êtes attendus nombreux !

dimanche 16 juillet 2017

Deneuve, rétrogradation et progrès obligatoire

Lorsqu'une instance très officielle, le CSA en l'occurrence, emploie un terme bien précis pour justifier une sanction tout aussi officielle, c'est que ce terme qualifie une faute.
La sanction est donc venue punir la faute de Catherine Deneuve exprimant à la télévision son appréciation des démêlés de R. Polanski avec la justice américaine, pour le "viol" d'une mineure. On sait que s'affrontent régulièrement les anti-Polanski et les pro, avec de part et d'autre des arguments tout aussi névrotiques. Lors de l'émission évoquée, CD estime que "c'est une affaire qui a été traitée, qui a été jugée", que la mineure "amenée chez Polanski par sa mère faisait plus que son âge", que "le terme de viol avait été excessif", etc... "Ces propos ne sont-ils pas en 2017 inaudibles pour beaucoup de gens ?", objecte le présentateur. "Oui, tant pis pour moi, tant pis pour eux" répond joliment l'actrice.
Mais peu importe ici le fond de l'affaire, plutôt glauque me semble-t-il, et l'avis de chacun : le CSA a réprimandé l'actrice et la chaine pour ces arguments... "rétrogrades" !
J'avais il y a quelques mois relaté les écrits de l'inénarrable nouvelle-observatrice Sophie Delassein, jugeant Vincent Delherm "désuet, et anxiogène avec ses incessantes références au siècle dernier"... Voilà qu'à présent, avec le CSA, la réticence au progrès n'est plus une erreur, mais une faute.
Etre rétrograde doit donc être puni, tel un délit de blasphème. Le Progrès s'impose désormais par la Loi. Gageons que l'on doit pouvoir commencer à douter de sa validité, non ?

mardi 4 juillet 2017

Cravates et cour de récré...

Suite du billet précédent, non programmée mais dictée par l'actualité. Ainsi donc, lors de l'élection du Président de l'Assemblée nationale, notre troupe d'insoumis, rangée comme un seul homme derrière le Grand Timonier, a réussi la provocation nécessaire au buzz : sans cravate, tous les députés mélenchonistes ont refusé de se lever, et a fortiori d'applaudir, à l'issue de l'élection.
Laissons de côté la politique et l'idéologie, et tenons-nous en aux actes. Ceux qui ont atteint ou dépassé la soixantaine se souviennent comment, dans la veine de 68, en réaction à l'uniforme bourgeois costard-cravate on s'habillait en uniforme jean-col roulé. Nous en sommes là. Refuser de mettre une cravate tiendrait lieu de destin à la Jean Moulin : la rébellion adolescente de nos pieds nickelés se traduira-t-elle demain par des jeans troués ? des piercings ? des joints ? des burkinis ? Il y a certes longtemps que le ridicule ne tue plus. Même l'inénarrable Ruffin qui prétend "ne pas connaitre les codes, ne pas savoir ce qu'il faut faire...", alors que tout le groupe procède du même comportement.
On notera quand même qu'il y en a quand même un qui porte une cravate, et c'est... Mélenchon ! Sa cravate lui assure la verticalité qui sied au patron et au chef : quelque chose a dû échapper au metteur en scène... A moins que, comme toujours, le refoulé ne revienne au galop.
On aura compris que ceux qui s'auto-proclament porte-parole de la Cour des miracles tiennent surtout de la cour de récré. Un Œdipe mal résolu les empêche de comprendre que la politesse ou l'éducation n'est pas synonyme de soumission à l'Autre. Mais le plus grave (d'autant que Mélenchon a la réputation de posséder une certaine culture historique) réside sans doute dans cet irrespect de la solennité  que mérite un lieu et une institution où s'est faite l'histoire de la France, ou par exemple 80 députés refusèrent les pleins pouvoirs à Pétain...
C'est peut-être ce que comprendra un jour la bande de dépenaillés pré-pubères, malgré les 40, 50, 60 ans de leur état-civil, venus l'autre jour faire de l'agit-prop facile, en attendant d'autres occasions. Il y a vraiment des fessées qui se perdent.