Service littéraire est un mensuel qui, depuis onze ans désormais, défend et illustre la langue française au travers d'une critique de l'actualité romanesque. "J'ai une patrie : la langue française"(A. Camus)", lit-on en exergue. Journal sur les écrivains fait par des écrivains, et non des moindres, il tranche par sa liberté de ton anti-langue de bois et fait partie, malgré sa modestie, de ces rares publications auxquelles les auteurs sont sensibles.
Aussi ai-je noté dans le numéro de septembre cette critique des Saints des derniers jours :
LES SAINTS DES DERNIERS JOURS, de Michel Poux : Trois copains vivent 39-40 à travers le journalisme. Copains oui, mais de bord opposés. On parle de Marcel Aymé, de Bernanos, de Drieu, de Brasillach et Jean Hérold-Paquis. Les journaux se nomment Le Petit Parisien, Marianne et Paris -Soir. Un beau roman. Et surtout un journal. (L'Harmattan, 200 p., 19,50 €).
Le genre de critique qui fait plaisir...
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