mardi 7 juillet 2020

Bachelot, du masque à la plume...

Et de trois : au bout de trois ans de mandat présidentiel, c'est le troisième ministre de la Culture qui vient d'être nommé. Et c'est... Roselyne Bachelot.
Je sais, ça fait drôle. On l'avait laissée, en tant que ministre, aux prises avec les masques H1N1 et quelques avatars concomitants. On l'avait depuis subie, au sein des aréopages de Ruquier et Hanouna , dans des émissions "populaires" où son langage de charretier et sa finesse de poissonnière faisaient merveille. Elle qui jurait ne jamais redevenir ministre, fonction "cauchemardesque", s'éloigne désormais les plateaux de Cyril Hanouna pour animer la rue de Valois...
En mode franchement optimiste, que peut-on espérer ? D'aucuns (peut-être pas tout à fait désintéressés ?) la présentent comme cultivée, notamment en matière d'art lyrique. Certes. Elle possède aussi la dimension politique qui a manqué à ses prédécesseurs, le poids qui va avec et l'expérience ministérielle de gestion d'une administration. Elle a également les faveurs des communautés agissantes dans la "culture". Ce sont incontestablement des atouts.
On a coutume de dire que la droite privilégie le patrimoine, quand la gauche préfère la création. Avec Roselyne Bachelot on ne devrait pas déroger à la règle, même si elle trouvera à coup sûr les paroles verbales qui essaieront de faire croire le contraire. Après une Françoise Nyssen peu faite pour la politique et un Riester transparent, elle peut apparaître comme une garantie communicante.
Mais quand même. Bachelot à la Culture, comment dire....

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