mercredi 10 mai 2017

Humeurs, Giscard et abolitions

Le 10 Mai ne commémore pas seulement l'abolition de Giscard, mais aussi celle de l'esclavage. J'avoue l'avoir oublié, et sans doute ne suis-je pas le seul. Il est vrai que la France a d'autres intérêts, en ces jours qui fleurent bon la IVème République, quand il est de bon ton de supputer ce qu'il faudrait qualifier de ralliement, de débauchage, de retrouvailles, d'ouverture, de décantation, de stratégie... selon l'humeur ou les a-priori vis-à-vis des impétrants.
Dimanche, la France a élu Kennedy ; peut-être aura-t-elle Giscard. Mais on se réjouira de voir le FN se heurter au célébre "plafond de verre", encore que le Front bas de plafond on s'en doutait un peu. Mélenchon, lui, se heurte au PC pour mettre en ordre de marche sa France autoproclamée insoumise. Les verts (pas les écolos) commencent à ronger le cadavre du PS. Les Républicains naviguent à vue, mais peut-être n'est-ce pas, en la période, la pire façon de naviguer. Quoiqu'il en soit, le troisième tour sera social, quel que soit les résultats des législatives.
Bref, on aimerait qu'il existe en politique, comme en sport, une glorieuse incertitude... On aimerait dire que "Tout désespoir en politique est une sottise absolue" ; on aimerait mais on ne peut pas, c'est de Maurras. Qui, comme Giscard avant qu'on ne l'abolisse, s'est souvent trompé.

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