lundi 1 mai 2017

Les langues régionales, Le Pen et la Terreur

Pour continuer sur la lancée du sujet précédent (voir ci-dessous), nous voici donc désormais dans la dernière ligne droite. Dans ledit sujet, j'évoquais Jean Lassalle en écrivant qu'il était le seul favorable aux langues régionales : j'avais tort, puisque d'autres ont répondu aux associations (occitanes) qui les avaient sollicités, les assurant de leur soutien (Hamon, Poutou), de leur hostilité (Dupont-Aignan) ou de leur sympathie (Cheminade)...
Les autres candidats n'ont pas répondu, dont les deux vainqueurs du  premier tour, E. Macon et M. Le Pen. Or, à défaut de réponse, Macron écrit par ailleurs sans ambages qu'il considère "la reconnaissance des identités régionales comme un des vecteurs de l'union de la nation", qu'il "lancera le processus de ratification de la Charte des Langues régionales dès son élection" et que "les moyens de l'expression des identités régionales seront accrus". Nous ne nous sentons pas engagé par les promesses que nous fait un candidat,, mais reconnaissons que l'attitude énoncée est claire.
Quant à M. Le Pen, opposée sans concession à la promotion des langues régionales et à la ratification de la Charte, elle entend re-centraliser la France, et notamment supprimer les régions actuelles. On n'avait pas connu pareille furie jacobine depuis... la Terreur de 1792.

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