mardi 27 octobre 2020

Books, the end...

Cela faisait douze ans que paraissait ce magazine bimestriel ; l'idée de son créateur Olivier Postel-Vinay était simple et agréable : partir de livres, de bonne facture, pour aller vers des critiques, des articles et des dossiers, le tout sur des thèmes d'intérêt général. Cela donnait une revue intéressante, bien faite et ouverte.

Las, ce concept n'est plus rentable, et on apprend que Books vient de publier son dernier numéro, assez opportunément consacré à la Bêtise. Il faut dire que, comme tantd'autres entreprises, Books a été bien servi par l'actualité française, de grèves en faillites et de faillites en pandémie. Sans doute le concept de 2008 était-il à revoir et à "moderniser", mais cela aurait été assez banal pour un repreneur.

Sauf qu'il n'y a pas de repreneur, et le signe des temps est là : quelques semaines après le Débat, un autre titre disparait. Books était moins élitiste que le Débat, plus accessible, moins cher, plus moderne peut-être, mais la sanction est la même : il n'y a plus assez de gens pour lire et réfléchir.

Et c'est peut-être cela qui explique bien des choses de notre monde.

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