mardi 8 décembre 2020

Millésime Covid : baisse des Prix...

Il ne vous a pas échappé que si cette année les Prix littéraires ont réussi à faire un peu parler d'eux, le coeur n'y était pas. Ils ont fait de la com' sur l'actualité, comme bien des médecins, mais sans compenser les effets de la crise sanitaire, comme on dit.

Ils ont tout d'abord repoussé leurs proclamations, pour afficher leur "solidarité avec les libraires" : entendez par là  qu'il aurait fallu être fou pour lancer les Prix quand toutes les librairies étaient fermées. Quelques semaines et quelques Zoom plus tard, échoppes ouuvertes, on connut le nom des heureux lauréats.

Qu'en retiendra-t-on ? Sans doute pas grand-chose, et pas longtemps. La lauréate du Renaudot, Marie-Hélène Lafon, aurait mérité plus de lumière, mais on n'a retenu du Renaudot que les relents de l'affaire Matzneff. Peut-être le Goncourt, si on arrive à y comprendre quelque chose. Sinon ce fût l'année du Figaro, multi-nominé.

Bien sûr on a bien récompensé quelques personnages (Chloé Delaume, Médicis), ou des thèmes à la mode (Serge Joncour, Fémina), mais on évité évité le trop politiquement correct, que le Goncourt des lycéens consolera, comme il en a l'habitude.

Il parait que de nombreux prix, dans la multitude des manifestations de deuxième ou troisième ordre, n'ont pas été décernés cette année. On devrait s'en remettre.

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