mardi 26 septembre 2023

Académie française, comédie ou communication ?

 Hélène Carrère d'Encausse s'en est allée début aôut ; elle était Secrétaire perpétuel de l'Académie Française. L'heure est venue, ce 28 septembre, d'élire son successeur. C'est un poste doublement exigeant : assurer le prestige honorifique du poste, et faire fonctionner la noble institution, à un âge où un académicien a déjà une partie de son avenir derrière lui. Mais pour qu'une élection se tienne il convient qu'il y ait des candidats ; au début, par prudence ou par manque de vocation, aucun nom n'apparaissait. Puis la rumeur vint, qui faisait l'unanimité autour d'Amin Maalouf. Jusqu'à ces dernières heures, où on annonce la candidature de Jean-Christophe Rufin, l'ancien ambassadeur sarkozyste, qui avait toujours affirmé qu'il ne voulait pas de la charge.

Alors qu'en penser, si tant est qu'on ait envie d'y penser, ce qui n'est pas absolument obligatoire ? Que Rufin a changé d'avis ? C'est peu probable. En outre, AM et JCR sont les meilleurs amis du monde, nous dit-on ; d'ailleurs c'est le discours du premier qui a accueilli le second sous la Coupole, en 2012.

Il semble tout simplement qu'une élection apparaisse plus démocratique, et aussi plus crédible, lorsqu'il y a plusieurs candidats. Rufin servirait donc de faire-valoir à Maalouf, pour la plus grande gloire de l'Académie française.

On en pensera ce qu'on voudra. Mais l'élection devrait générer quelques commentaires...

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