mardi 16 janvier 2024

Dati à la culture, sic transit gloria mundi...

 Finalement l'année 2024 pourrait être rigolote : qui aurait pu prévoir que, le 11 janvier de cet An de grâce, Rachida Dati allait se retrouver ministre de la Culture ? Mais voilà, Il a osé... On ne glosera pas ici sur les pataugeages politiques, l'absence de majorité ou un cynisme de plus en plus désagréables et dévastateurs. Mais quand même... On évoque ici ou là un coup de billard (hasardeux) pour récupérer la mairie de Paris : ce monde est-il sérieux ? Car il fallait quand même oser.

Nous voilà donc ramenés au tout début de ce blog, près de quinze ans en arrière, en plein sarkosysme triomphant. Son égérie de l'époque (en dépit d'une réussite des plus relatives et d'une réputation de plus en plus sulfureuse) arrive aujourd'hui rue de Valois, avec une batterie de casseroles qui ne devraient pas lui faciliter la vie. Alors ministre, pourquoi pas au point où nous en sommes parvenus, mais à la Culture ? Certes il y eut Bachelot, mais celle-ci savait au moins parler opéra. Qu'est-ce qui rapproche Rachida Dati de la Culture ? Et où son style martial est-il à même de provoquer le plus de dégâts ?

Alors bien sûr elle voit dans toutes les objections qui lui tombent déjà dessus "un mépris de classe", forcément, qui l'incite à oeuvrer pour "l'accession à la culture des plus défavorisés", cette éternelle et facile tarte à la crème faisandée. Dès le départ on vole haut.

Quoi qu'il en soit, horresco referens, voilà Rachida Dati ministre de la Culture. Sic transit etc...

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